Institut Marcel Liebman

Vidéo de la conférence-débat « Socialistes, écologistes et gauche radicale, une alternative au néo-libéralisme ? » avec Maria Arena (PS), Philippe Lamberts (Ecolo) et Marc Botenga (PTB)


Vidéo de la conférence-débat du 26 octobre 2021, coorganisée par l’Institut Marcel Liebman et la revue Politique, à partir du livre « Le socialisme malade de la social-démocratie » (Editions Syllepse et Page 2, 2021). Après une brève présentation du livre par son auteur (Mateo Alaluf, sociologue, ULB), Maria Arena (PS), Marc Botenga (PTB) et Philippe Lamberts (Ecolo), tous trois députés européens, ont été invités à débattre sur le thème « Socialistes, écologistes et gauche radicale, une alternative au néo-libéralisme ? ». La rencontre est animée par Jean-Jacques Jespers (professeur à l’ULB, journaliste).

Après la chute du communisme soviétique le sort du socialisme paraissait scellé. Des partis sociaux-démocrates sont en voie de disparition et d’autres sont en forte régression. Nombre de spécialistes pronostiquent à présent « sa chute finale ».
Les dernières élections européennes ont confirmé un recul des partis socialistes. Le groupe S&D qui regroupe les socialistes au parlement européen demeure cependant toujours le deuxième groupe de l’hémicycle derrière les conservateurs du Parti populaire eux aussi en régression. Si la question de l’existence même de la social-démocratie est désormais posée, son histoire témoigne aussi de sa capacité d’adaptation et à surmonter les chocs.
Comme l’a révélé la crise du coronavirus, les politiques d’austérité en démantelant le secteur public ont aggravé notre vulnérabilité aux catastrophes sanitaires et écologiques. Après une longue période d’austérité, l’irruption du social nourrit à nouveau les mouvements sociaux et l’exigence démocratique se manifeste avec autant de force que le néolibéralisme dévoile sa nature autoritaire.
Alors que la droite nationale populiste se présente sans aucune pudeur en héritière des socialistes « pour préserver l’état providence abandonné par la social-démocratie et menacé par l’immigration », le libéralisme autoritaire et nationaliste veut s’imposer en promettant aux riches des baisses d’impôt, aux pauvres des allocations sociales et la xénophobie à tous. Il est prêt à assurer la transition de « l’urgence sanitaire » à « l’assainissement budgétaire ».
A la différence du monde interdépendant sans solidarité du néolibéralisme, la redistribution socialisée a été la marque de fabrique des socialistes. Le compromis arraché au capital avait consisté à mutualiser les richesses privées pour les investir dans des biens et services publics de manière à répondre aux besoins collectifs. La sécurité sociale et les services publics ne pourraient-ils pas fonder la matrice d’une écologie socialiste ?
Les socialistes ne sont pas seuls à occuper la gauche de l’espace politique. D’une part, l’écologie politique s’est imposée et ses progrès traduisent l’importance croissante de l’écologie dans l’espace politique. D’autre part, des formations de la gauche radicale se sont profilées à la gauche des partis socialistes. Les différents courants, socialiste, écologiste et gauche radicale peuvent-ils ensemble éviter le piège tendu par la droite autoritaire et rajeunir la gauche de manière à répondre aux urgences écologiques, sociales et à l’exigence démocratique ?
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